Théâtre du Grütli

La main qui ment

de Jean-Marie Piemme

19.02 03.03 2013

Eh bien oui la guerre civile. Et cette manière qu’elle a de dresser les hommes les uns contre les autres. Quand se tait le fracas des bombes, quand la haine cède la place à l’espoir ou à la lassitude, il faut toutefois songer à reconstruire. Une nouvelle couche, faussement vierge, vient alors se déposer sur les gravats. De cet enduit, l’homme fait un usage avisé pour se dissimuler aux regards des autres. La main qui ment est une claque. Elle retentit sur le visage du quotidien, sur cette «illusion parfaite» qu’est la famille avec son lot consolateur d’habitudes et de gestes tendres. Un homme, un jour, a menti. Par ce mensonge, l’ennemi d’hier est devenu le mari d’aujourd’hui. Désireuse de faire son portrait, une jeune journaliste révèlera à son épouse et à son fils que l’homme aimé et respecté en cache un autre. En huit tableaux, Jean-Marie Piemme, dans une forme de théâtre-récit où passé et présent s’entremêlent, nous invite à nous interroger sur la validité de nos certitudes face à la triple question de la justice, de la vengeance et du pardon, et sur les parts d’ombre et de lumière de notre humanité. Philippe Sireuil, dont on connaît les accointances avec le dramaturge belge, signe ici un spectacle puissant et dense qui prend acte de l’irrévocable.


Jean-Marie Piemme, né en 1944, a suivi des études de littérature à l’université de Liège et de théâtre à l’Institut d’études théâtrales (Paris III Sorbonne nouvelle). Dramaturge à l’Ensemble théâtre mobile, il collabore ensuite avec le Théâtre Varia à Bruxelles. De 1983 à 1988, il rejoint l’équipe de Gérard Mortier à l’Opéra national de Belgique. Il enseigne actuellement l’histoire des textes dramatiques à l’Institut national supérieur des arts du spectacle de Bruxelles (INSAS). Il a écrit plus d’une trentaine de pièces. Parmi ces dernières, Philippe Sireuil a notamment mis en scène Café des patriotes (1998), Toréadors (1999) ou encore Dialogue d’un chien avec son maître, sur la nécessité de mordre ses amis (2007).


Mardi, jeudi et samedi à 19h, mercredi et vendredi à 20h, dimanche à 18h. Relâche le lundi.

Ce spectacle a lieu dans Grande salle (sous-sol)


Mise en scène, décor et lumières Philippe Sireuil Images vidéo Fred Vaillant
Direction technique Lorenzo Chiandotto Chargée de production Gabrielle Dailly
Jeu Romain Cinter, Chloé de Grom, Anne Martinet, Philippe Morand

Production La Servante (Bruxelles), Théâtre du Grütli (Genève), Compagnie du Phénix (Genève).Co-production avec le Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles). Avec le soutien de la Commission communautaire française de la région de Bruxelles-Capitale, la Loterie romande, la fondation Ernst Stifting et la Fondation Leenards.


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